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Endométriose : quels aliments favoriser et éviter ?

Santé Publié le 14/03/2024
Endométriose : quels aliments favoriser et éviter ?

Vous souffrez d'endométriose ? Découvrez les conseils alimentaires de notre nutritionniste. L'endométriose est une condition médicale chronique dans laquelle le tissu semblable à la muqueuse utérine, appelé l'endomètre, se développe en dehors de l'utérus. Dans cet article, nous allons explorer en détail cette condition, y compris ses causes, ses symptômes, les méthodes de diagnostic et les options de traitement disponibles pour aider les femmes à mieux gérer l'endométriose.

Qu'est-ce que l'endométriose et qui est concerné ?

L'endométriose se caractérise par la croissance anormale de tissu endométrial en dehors de l'utérus, généralement dans la cavité pelvienne, sur les ovaires, les trompes de Fallope, le péritoine et d'autres organes pelviens. Avec le cycle hormonal, les cellules de l’endomètre saignent chaque mois. C’est à ce moment que se forment des adhérences, créant un processus inflammatoire chronique et des douleurs.

Cette condition touche les femmes en âge de procréer, généralement entre la fin de l'adolescence et la ménopause. Près de 10% d’entre elles sont concernées.

Quelles sont les causes de l'endométriose ?

Les causes exactes de l'endométriose ne sont pas entièrement comprises, mais plusieurs facteurs peuvent contribuer à son développement :

  • Rétrogradation menstruelle : lors des menstruations, le sang et les cellules endométriales peuvent remonter dans les trompes de Fallope et atteindre d'autres parties de la cavité pelvienne.
  • Une inflammation chronique de bas grade
  • Un déséquilibre hormonal, marqué par une hyperoestrogénie (un excès d’hormones oestrogènes)
  • Un stress oxydant, dont le degré de sévérité influence l’intensité de la maladie. Des travaux ont montré une présente importante de protéines oxydées dans les cellules de l’endomètre, ainsi que la présence plus faible d’antioxydants chez les femmes souffrant d’endométriose.
  • Un déséquilibre du microbiote intestinal : une dysbiose intestinale contribuerait à l’environnement hyperoestrogénique. Les bactéries de l’intestin peuvent, en plus, réactiver les oestrogènes qui se retrouvent alors à nouveau dans la circulation sanguine.
  • Une surexpression de l’aromatase, une enzyme qui convertir les androgènes en oestrogènes. Cette surexpression favorise l’hyperoestrogénie. Or la prolifération des cellules de l’endomètre est fortement liée aux concentrations d’oestrogènes dans la circulation.
  • Des facteurs génétiques : des antécédents familiaux d'endométriose peuvent augmenter le risque de développer la condition. On a aussi observé que les femmes avec un faible poids de naissance étaient plus concernés.
  • Un dysfonctionnement immunitaire : un système immunitaire affaibli ou dysfonctionnel peut permettre au tissu endométrial de se propager et de s'implanter dans d'autres zones du corps.
  • Des facteurs environnementaux : certaines substances chimiques environnementales qui agissent comme des perturbateurs endocriniens peuvent jouer un rôle dans le développement de l'endométriose (dioxine, pesticides, phtalates, etc.)

Quels sont les symptômes de l'endométriose ?

Les symptômes de l'endométriose peuvent varier d'une femme à l'autre, mais ils peuvent inclure :

  • Douleurs pelviennes chroniques, souvent associées aux menstruations
  • Douleurs pendant les rapports sexuels
  • Douleurs lombaires ou abdominales
  • Menstruations abondantes ou irrégulières
  • Difficultés à uriner (dysurie)
  • Fatigue chronique
  • Problèmes d’infertilité

Comment l'endométriose est-elle diagnostiquée ?

Le diagnostic de l'endométriose peut être difficile car les symptômes peuvent imiter ceux d'autres conditions médicales. Cependant, plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour diagnostiquer l'endométriose, notamment :

  • L'examen physique pour détecter des zones sensibles ou des nodules dans la région pelvienne.
  • L'imagerie médicale, telle que l'échographie ou l'IRM, pour visualiser les lésions d'endométriose.
  • La laparoscopie, une intervention chirurgicale mini-invasive, pour examiner directement les organes pelviens et confirmer le diagnostic en prélevant des échantillons de tissu.

Quels sont les traitements classiques de l'endométriose ?

Les traitements de l'endométriose visent généralement à soulager les symptômes et à améliorer la qualité de vie des patientes. Les options de traitement peuvent inclure :

  • Des médicaments antidouleur pour soulager les douleurs pelviennes : antalgiques, antispasmodiques, AINS…
  • De la thérapie hormonale pour supprimer la croissance du tissu endométrial.
  • De la chirurgie pour enlever les lésions d'endométriose et restaurer la santé des organes pelviens.
  • Des traitements complémentaires tels que la physiothérapie, l'acupuncture ou la thérapie cognitivo-comportementale pour aider à gérer la douleur et le stress associés à l'endométriose.

L'importance de l'alimentation dans la gestion de l'endométriose

Une alimentation équilibrée et adaptée peut jouer un rôle crucial dans la gestion des symptômes de l'endométriose. Voici quelques conseils diététiques qui peuvent aider à soulager les symptômes et à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes :

Réduire l'inflammation et le stress oxydant

  • Optez pour une alimentation anti-inflammatoire riche en fruits, légumes, céréales sans gluten complètes, noix, graines et poissons gras tels que le maquereau et les sardines. Des travaux ont montré les bénéfices d’une alimentation riche en antioxydants chez les femmes dès 2 mois.
  • Limitez le gluten, le café, l’alcool, les graisses saturées et trans, ainsi que les sucres.
  • Ne consommez pas de viande rouge en excès, car elle augmente les taux d’oestradiol et favorise l’inflammation chronique.
  • Limitez la consommation d'aliments transformés, riches en sucres ajoutés, en gras saturés et en additifs, qui peuvent aggraver l'inflammation.
  • Cuisinez le plus possible maison, à la vapeur ou mijoté.
  • Parsemez vos plats de curcuma et de gingembre
  • Ne cuisinez pas dans des ustensiles en cuivre, car le cuivre amplifie l’activité des oestrogènes sur les récepteurs.
  • Privilégiez des aliments faiblement glycémiques : cela comprend les céréales complètes, les pseudo-céréales (quinoa, sarrasin, amarante) les légumineuses. Votre assiette doit être systématiquement composée en majorité de légumes pour faire le plein de fibres, ainsi que de protéines pour équilibrer la charge glycémique et éviter les hyperglycémies pro-inflammatoires.
  • La complémentation en vitamine C et vitamine E, sélénium et zinc étant inversement corrélée à la gravité de la maladie, n’hésitez pas à réaliser un bilan sanguin auprès de votre médecin.
  • Si vous ne consommez pas de poissons, pensez à vous complémenter en oméga-3. Les oméga-3 permettent en prime de diminuer les douleurs pelviennes.

Équilibrer les hormones

  • Évitez l’excès de caféine qui stress l’organisme et dérègle les hormones
  • Attention à l’alcool, à l’activité hyperoestrogénique
  • Consommez du chou cru plusieurs fois par semaine pour détoxifier les oestrogènes.
  • Variez vos apports en végétaux pour faire le plein de flavonoïdes, qui permettent d’inhiber l’aromatase. Pensez également aux compléments à base de propolis standardisée en chrysine et aux extraits de passiflore.
  • Pensez également aux graines de lin, à l’artichaut, à l’ail et aux oignons.
  • Préparez-vous des tisanes à base de romarin, de menthe, de valériane et de pissenlit.
  • Cuisinez le plus possible vos aliments et faites-vous de belles assiettes colorées et riches en légumes pour profiter du plus de nutriments possible
  • Consommez des produits de la mer au moins deux fois par semaine
  • Incluez deux fois par semaine des noix du Brésil riches en sélénium
  • Consommez des produits à base de soja avant vos menstruations.
  • N’abusez pas du poivre qui inhibe la glucurono-conjugaison qui détoxifier les oestrogènes
  • Si besoin, complémentez-vous en zinc, autre oligo-élément indispensable à la santé hormonale. Vous pouvez aussi vous complémenter en huile d’onagre, en magnésium (si possible couplé avec la vitamine B6).

Favoriser la santé intestinale

  • Consommez des aliments probiotiques tels que le yaourt, le kéfir, la choucroute et le kimchi
  • Intégrez des aliments riches en prébiotiques comme les oignons, l'ail, les bananes, les asperges et les légumes verts à feuilles pour nourrir les bonnes bactéries intestinales.
  • Évitez le plus possible les aliments pasteurisés ou UHT
  • Éliminez le plus possible les additifs qui abiment le microbiote
  • Adoptez une poudre de fibres pour augmenter votre apport quotidien
  • Complémentez-vous, si besoin, en glutamine, et en probiotiques.
  • Pensez aux enzymes digestives avant vos repas pour faciliter la digestion.

Conclusion

En conclusion, l'endométriose est une condition féminine complexe qui peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie des patientes. Mais une alimentation équilibrée et adaptée peut jouer un rôle significatif dans la gestion des symptômes de l'endométriose et dans l'amélioration de la qualité de vie des personnes touchées. N’oubliez pas non plus l’importance de gérer le stress au quotidien.

FAQ sur l'endométriose

  1. Qu'est-ce que l'endométriose ?
    L'endométriose est une condition médicale chronique dans laquelle le tissu semblable à la muqueuse utérine se développe en dehors de l'utérus.
  2. Qui est concerné par l'endométriose ?
    L'endométriose touche généralement les femmes en âge de procréer, entre la fin de l'adolescence et la ménopause.
  3. Quels sont les symptômes de l'endométriose ?
    Les symptômes de l'endométriose peuvent inclure des douleurs pelviennes chroniques, des douleurs pendant les rapports sexuels, des menstruations abondantes ou irrégulières, des douleurs lombaires ou abdominales, des problèmes d'infertilité, entre autres.
  4. Comment l'endométriose est-elle diagnostiquée ?
    L'endométriose peut être diagnostiquée par un examen physique, des imageries médicales comme l'échographie ou l'IRM, et par une intervention chirurgicale mini-invasive appelée laparoscopie.
  5. Quels sont les traitements classiques de l'endométriose ?
    Les traitements de l'endométriose comprennent des médicaments antidouleur, une thérapie hormonale, la chirurgie pour enlever les lésions d'endométriose, et des traitements complémentaires comme la physiothérapie et l'acupuncture.
  6. Quelle est l'importance de l'alimentation dans la gestion de l'endométriose ?
    Une alimentation équilibrée et adaptée peut jouer un rôle crucial dans la gestion des symptômes de l'endométriose en réduisant l'inflammation, équilibrant les hormones et favorisant la santé intestinale.
  7. Quels sont les principaux conseils diététiques pour les personnes atteintes d'endométriose ?
    Pour soulager les symptômes de l'endométriose, il est recommandé de privilégier une alimentation anti-inflammatoire riche en fruits, légumes, céréales complètes, noix, graines, poissons gras, tout en limitant les aliments pro-inflammatoires comme le gluten, le café, l'alcool et les aliments transformés.
  8. Quels compléments peuvent être utiles dans la gestion de l'endométriose ?
    Certains compléments comme les oméga-3, le zinc, le magnésium, les probiotiques et les enzymes digestives peuvent être bénéfiques pour aider à réduire l'inflammation, équilibrer les hormones et favoriser la santé intestinale chez les personnes atteintes d'endométriose.
  9. Quelle est l'importance de gérer le stress dans la gestion de l'endométriose ?
    La gestion du stress est importante car le stress chronique peut aggraver les symptômes de l'endométriose. Des techniques de gestion du stress comme la méditation, le yoga et la thérapie cognitivo-comportementale peuvent être utiles pour aider à soulager les symptômes de l'endométriose.

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