On ne vous le répètera jamais assez, mais ni le chocolat, ni aucun autre aliment d’ailleurs ne vous remontera le moral comme par magie. Cliquez, on vous explique tout ! Une rupture amoureuse, une mauvaise nouvelle, un coup de blues passager… vite, un pot de glace et du chocolat ! Ben oui, qui dit besoin de réconfort dit forcément besoin de sucre. NOOOOOON, il est temps d’oublier cette idée reçue !
On ne vous le répètera jamais assez, mais ni le chocolat, ni aucun autre aliment d’ailleurs ne vous remontera le moral comme par magie. Laissez le temps faire les choses, soyez patient(e*)* et tout s’arrangera.
Les "bons" et les "mauvais" sucres
D’abord, il est primordial de distinguer les différents types de sucres qui existent car tous ne se valent pas. Évidemment.
Le sucre des bonbons par exemple, n’est pas le même que celui contenu dans le pain et n’est pas non plus le même que celui contenu dans les fruits, vous comprenez ?
Les bonbons, comme la plupart des aliments transformés, sont en fait des aliments à « calories vides ». Cela signifie qu’ils ne vous apportent pas de minéraux, d’oligo-éléments, de fibres ou quoi que ce soit d’autre de bon pour votre santé et votre organisme. Finalement, ils ne servent pas à grand-chose, nutritionnellement parlant en tout cas.
Le cercle vicieux du sucre sur l’état mental
Étape n°1 : Pour faire face au sucre qui afflue dans votre sang et qui fait ainsi monter votre glycémie, votre pancréas va sécréter de l’insuline. Cette hormone, dont vous avez sûrement déjà entendu parler, a pour objectif de réguler votre glycémie. Elle va permettre au sucre de rentrer dans vos cellules pour libérer le sang. Votre glycémie va donc baisser.
Étape n°2 : Cette baisse soudaine du taux de sucre sanguin va donc occasionner une forte fatigue. Vous savez, le fameux « coup de barre » après manger… C’est ce qu’on appelle l’hypoglycémie réactionnelle. Ce phénomène est d’autant plus fort quand la quantité d’aliments sucrés consommée est importante et que ces aliments contiennent peu de fibres.
Étape n°3 : Enfin, cette forte fatigue va engendrer une légère dépression, qui va vous pousser à vous tourner à nouveau vers des aliments sucrés pour vous remonter le moral et vous « rebooster ».
Pour vous protéger de ce cercle vicieux infernal, consommez les aliments sucrés en quantité modérée et privilégiez les aliments sucrés ET intéressants sur le plan nutritionnel.
Le sucre : ami ou ennemi ?
Avec la forte croissance des maladies liées au poids et une gamme toujours plus étendue d’aliments transformés, le sucre est plus que jamais un sujet d’actualité et de recherches.
Une étude réalisée par les universités de Warwick, Humboldt et Lancaster a d’ailleurs prouvé que le sucre n’avait pratiquement aucun effet sur l’humeur. Les chercheurs ont même remarqué que les sujets ayant consommé des produits sucrés sont plus fatigués et moins alertes que ceux qui n’en ont pas mangé.
De plus, certaines études ont prouvé que le sucre pouvait avoir le même effet que la cocaïne sur le cerveau. Après l’euphorie et l’excitation de l’apport de sucre, on constate une descente qui crée de la fatigue et même une dépression.
Mais alors, pourquoi est-ce que le mythe autour du sucre comme « réconfort » est si perspicace ? La raison est plutôt simple : très souvent, le sucre renvoie à des souvenirs d’enfance et des moments réconfortants, d’où cette image plutôt positive ancrée dans les esprits.
Alors, on agit !
Maintenant que vous savez tout ça, vous réfléchirez sûrement à deux fois avant de vous jeter sur ce pot de chocolat quand vous broyez du noir !
Mais attention, un petit plaisir de temps en temps n’est pas exclu, loin de là :)
