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SOPK ? Les conseils de notre coach santé

Santé Publié le 13/03/2024
SOPK ? Les conseils de notre coach santé

Lucile notre experte santé vous donne ses conseils pour gérer au mieux votre SOPK. Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un trouble hormonal courant chez les femmes en âge de procréer. Dans cet article, nous allons explorer en détail ce syndrome, y compris ses causes, ses symptômes, les méthodes de diagnostic, les traitements conventionnels, et surtout, comment une alimentation adaptée peut aider à gérer les symptômes du SOPK.

Qu'est-ce que le SOPK et qui est concerné?

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un trouble hormonal complexe qui affecte les ovaires. On le nomme ainsi car à sa découverte dans les années 30, on avait observé des kystes dans les ovaires des patientes concernées. Il ne s’agissait en fait pas de kystes mais de follicules.

Environ 10% des femmes en âge de procréer seraient concernées, c’est même le trouble hormonal le plus fréquent chez ces femmes. Ce trouble commence généralement durant l’adolescence, mais est généralement diagnostiqué plus tardivement. Les femmes atteintes de SOPK ont généralement des ovaires agrandis et contenant de nombreux petits kystes.

Quelles sont les causes du SOPK ?

Un déséquilibre hormonal profond

Le SOPK provient d’un déséquilibre hormonal d’origine ovarienne ou centrale (cerveau).

L'hypophyse, une glande située dans le cerveau, joue un rôle crucial dans la régulation du cycle ovarien en sécrétant deux hormones clés : la FSH et la LH. Ces hormones contrôlent l'ovulation et les règles en variant leurs taux tout au long du cycle. Normalement, le taux de base de la LH est inférieur à celui de la FSH.

Dans le cas du SOPK, on observe généralement une faible variation des taux de ces hormones tout au long du cycle. Le taux de base de la LH est plus élevé que celui de la FSH et ne connaît pas d'augmentation au milieu du cycle comme c'est normalement le cas. Cette augmentation de LH entraîne une surproduction d'androgènes par les ovaires, perturbant ainsi le cycle menstruel car les ovaires ne reçoivent pas les signaux adéquats.

Les causes de fond

Ce déséquilibre hormonal qui amène au SOPK est multifactoriel et trouve souvent sa source dans :

  • Une résistance à l’insuline
  • Une inflammation chronique due à une hyperperméabilité intestinale
  • Des carences nutritionnelles (vitamine D, zinc, iode)
  • Un contact récurrent avec des perturbateurs endocriniens.

Quels sont les symptômes du SOPK ?

Il n’existe pas un SOPK mais des SOPK, car les formes varient selon les femmes. Les symptômes du SOPK peuvent varier d'une femme à l'autre et peuvent inclure :

  • Des cycles menstruels irréguliers ou absents
  • Des kystes ovariens
  • Une pilosité excessive sur le visage, la poitrine ou le dos (hirsutisme)
  • Une acné persistante
  • Une prise de poids, en particulier autour de la taille
  • Une résistance à l'insuline et un risque accru de diabète de type 2
  • Des changements d'humeur et des épisodes de dépression

À terme, si ce SOPK n’est pas pris en charge, des complications sont possibles :

  • Des problèmes de fertilité
  • Un pré-diabète voire un diabète
  • Des problèmes cardiovasculaires
  • Un risque accru de cancers (notamment de l’utérus).

Comment est-il diagnostiqué ?

Le diagnostic du SOPK est posé par le gynécologue et est basé sur l'examen des antécédents médicaux de la patiente, un examen physique, des analyses de sang pour évaluer les niveaux hormonaux, une échographie pelvienne pour examiner les ovaires à la recherche de kystes.

Le diagnostic du SOPK nécessite la présence d’au moins 2 des 3 critères de Rotterdam suivants :

  • Une hyperandrogénie clinique (hirsutisme, acné, alopécie androgénique) ou biologique.
  • Une ovulation rare ou absente.
  • Une augmentation du volume des ovaires et leur aspect « polykystique » à l’échographie. Chez les femmes souffrant du SOPK, les ovaires présentent généralement une taille légèrement augmentée et contiennent de petits “kystes”, plus ou moins nombreux. Ces kystes sont en fait des follicules ovariens renfermant des ovules, ils sont généralement inoffensifs et ne nécessitent pas d'intervention chirurgicale.

Quel est le traitement classique du SOPK ?

Le traitement conventionnel du SOPK vise généralement à soulager les symptômes et à prévenir les complications à long terme. Il peut comprendre :

  • La prise de contraceptifs oraux pour réguler les menstruations, mais aussi un anneau vaginal ou un patch.
  • Des médicaments pour aider à contrôler les niveaux d'insuline et à réduire la résistance à l'insuline, comme la metformine
  • Des médicaments pour favoriser l'ovulation chez les femmes qui souhaitent concevoir
  • Des médicaments pour réduire l'excès de pilosité et l'acné
  • Des interventions chirurgicales pour traiter les kystes ovariens ou l'infertilité associée au SOPK.

Quelle alimentation pour un SOPK ?

Une alimentation adaptée peut jouer un rôle crucial dans la gestion des symptômes du SOPK car elle peut agir sur les problèmes de fond. Une alimentation spéciale SOPK aura pour objectifs :

  • d’améliorer la glycémie
  • de gérer l’inflammation
  • de prendre soin de la thyroïde
  • de soigner l’intestin
  • et si besoin, de perdre du poids.

Objectif 1 : améliorer la glycémie

  • Optez pour des aliments à faible indice glycémique pour aider à stabiliser la glycémie et à réduire la résistance à l'insuline. Cela comprend les céréales complètes, les pseudo-céréales (quinoa, sarrasin, amarante) les légumineuses.
  • Votre assiette doit être composée en majorité de légumes pour faire le plein de fibres.
  • Commencez par ces derniers et mangez vos féculents en dernier.
  • Évitez les produits ultra-transformés, les produits soufflés, très glycémique.
  • Allez marcher après votre déjeuner afin d’utiliser le glucose disponible.
  • Pensez à consommer du vinaigre (cidre, vin rouge) avec votre plat pour baisser la charge glycémique.
  • Faites une cure de magnésium.
  • Ne mangez pas un encas sucré sans un peu de bonnes graisses ou de protéines.
  • Des compléments de berbérine, d’inositol ou de cannelle peuvent vous aider à maîtriser votre glycémie et votre insuline.

Objectif 2 : gérer l’inflammation

  • Consommez des aliments bio et les plus naturels possible.
  • Inspirez-vous de la diète méditerranéenne.
  • Faites le plein d’oméga-3 au quotidien : sardines, graines de lin, graines de chanvre ou chia, huiles de colza, chanvre, cameline.
  • Évitez les cuissons fortes et privilégiez la cuisson vapeur ou mijotée.
  • Préparez-vous des tisanes de tulsi ou de prêle des champs.
  • Consommez moins de protéines animales et adoptez une alimentation à 85% végétale.
  • Évitez les aliments pro-inflammatoires :
    • Le sucre
    • Les aliments frits
    • Le gluten
    • Les produits transformés
    • Les aliments acidifiants : viande rouge, céréales raffinées, sodas, café en excès
    • Les produits laitiers
    • L’alcool
    • Le poivre en excès

Objectif 3 : prendre soin de la thyroïde

  • Pour l’équilibre hormonal, il est crucial de vérifier vos niveaux d’iode, de zinc, de sélénium. Faites réaliser par votre médecin un bilan hormonal avec TSH, T4 et T3. Profitez-en pour vérifier s’il existe des carences nutritionnelles.
  • Les vitamines B sont indispensables à l’équilibre hormonal.
  • Limitez votre consommation d’ aliments goitrogènes qui peuvent venir empêcher la bonne utilisation de l’iode pour produire des hormones thyroïdiennes : choux crus, cacahuètes, soja, patates douces, manioc, millet. Faites-les bien cuire avant de les consommer.
  • Pensez aux graines de lin, à la réglisse, au thé vert et bien sûr à tous les fruits et légumes riches en antioxydants.
  • Suivez les recommandations d’une alimentation anti-inflammatoire et modérément glycémique évoquées dans les objectifs 1 et 2.
  • Apprenez à gérer votre stress et testez des techniques pour réduire vos niveaux de cortisol.

Objectif 4 : soigner l’intestin

Chez les personnes souffrant de SOPK, il existe un lien très étroit avec une dysbiose intestinale (déséquilibre entre les bonnes et les mauvaises bactéries).

La perméabilité intestinale génère de l’inflammation chronique et fatigue les glandes surrénales, résultant en des déséquilibres hormonaux.

Il sera là encore indispensable de vous faire accompagner avec un professionnel de santé car nous avons tous un microbiote unique.

Voici quelques pistes pour vous aider :

  • Veillez là-encore à adopter une alimentation anti-inflammatoire, riche en antioxydants, dont les polyphénols, qui améliorent la fonction barrière de l’intestin.
  • Les aliments végétaux apporteront des prébiotiques qui vont nourrir les bactéries amies.
  • Faites une cure de glutamine qui va venir réparer et améliorer l’hyperperméabilité intestinale.
  • Apportez du butyrate (féculents que vous mangerez refroidis, en salade par exemple) qui va servir de carburant pour les cellules intestinales.
  • Soutenez vos muqueuses intestinales avec du zinc, de la vitamine D.
  • Faites une cure de probiotiques pour ré-ensemencer votre microbiote avec de bonnes bactéries, diminuer l’inflammation. Les lactobacillus rhamnosus GG, lactobacillus acidophilus, lactobacillus plantarum font partie des souches intéressantes en as d’hyperperméabilité intestinale.

Objectif 5 : perdre du poids

Le surpoids et l’obésité entraîne :

  • De l’inflammation chronique (la graisse viscérale agit comme une glande qui augmente la réponse inflammatoire).
  • Un risque plus élevé de syndrome métabolique : hypertension artérielle, cholestérol LDL élevé, augmentation du NASH (stéatose hépatique non alcoolique).
  • Un déséquilibre hormonal.

Il est donc essentiel de perdre du poids pour retrouver sa santé et aider à corriger ces déséquilibres. N’hésitez pas à vous faire aider par un diététicien-nutritionniste pour un suivi personnalisé.

Quelles complémentations pour un SOPK ?

En plus d'une alimentation équilibrée, certaines femmes atteintes de SOPK peuvent bénéficier de compléments alimentaires spécifiques pour soutenir leur santé hormonale. Ces compléments peuvent inclure :

  • L'inuline ou le psyllium pour favoriser la santé digestive
  • La berbérine pour aider à réguler la glycémie
  • Le zinc pour soutenir la fonction ovarienne
  • Les acides gras **oméga-3** pour réduire l'inflammation
  • Le chrome pour aider à réguler l'insuline
  • De l’onagre pour atténuer les symptômes de SPM.
  • L’ashwagandha pour stimuler la thyroïde (à ne pas prendre si un traitement anti-hypothyroïdie a déjà été mis en place).

Autres astuces en cas de SOPK ?

Pensez aux huiles essentielles :

Elles ont toutes les 3 une action antiandrogénique et vont aider si acné ou pilosité accrue.

Conclusion

En conclusion, le SOPK est un trouble hormonal de plus en plus courant qui peut avoir un impact significatif sur la santé et le bien-être des femmes. Bien qu'il n'y ait pas de remède définitif pour le SOPK, une alimentation équilibrée, associée à un mode de vie sain et à d'autres approches de gestion du stress, peut aider à atténuer les symptômes et à améliorer la qualité de vie des femmes atteintes de ce syndrome. Si vous souffrez de SOPK, parlez-en à votre professionnel de la santé pour obtenir des conseils personnalisés sur la meilleure façon de gérer votre état.

FAQ sur le SOPK

1. Qu'est-ce que le SOPK ?

Le SOPK, ou syndrome des ovaires polykystiques, est un trouble hormonal complexe qui affecte les ovaires. Il se caractérise par des déséquilibres hormonaux, des cycles menstruels irréguliers et la présence de multiples petits kystes sur les ovaires.

2. Qui est concerné par le SOPK ?

Environ 10% des femmes en âge de procréer sont touchées par le SOPK, en faisant le trouble hormonal le plus fréquent chez ces femmes. Il peut commencer dès l'adolescence mais est souvent diagnostiqué plus tardivement.

3. Quelles sont les causes du SOPK ?

Le SOPK peut avoir des origines hormonales, notamment une résistance à l'insuline, une inflammation chronique, des carences nutritionnelles et une exposition aux perturbateurs endocriniens.

4. Quels sont les symptômes du SOPK ?

Les symptômes du SOPK peuvent varier d'une femme à l'autre, mais ils incluent généralement des cycles menstruels irréguliers ou absents, des kystes ovariens, une pilosité excessive, une acné persistante, une prise de poids et des changements d'humeur.

5. Comment est-il diagnostiqué ?

Le diagnostic du SOPK est généralement posé par un gynécologue et implique un examen des antécédents médicaux, un examen physique, des analyses de sang pour évaluer les niveaux hormonaux, et une échographie pelvienne pour observer les ovaires.

6. Quel est le traitement classique du SOPK ?

Le traitement conventionnel du SOPK vise à soulager les symptômes et à prévenir les complications à long terme. Il peut inclure la prise de contraceptifs oraux, des médicaments pour contrôler les niveaux d'insuline, des médicaments pour favoriser l'ovulation, des médicaments pour réduire l'excès de pilosité et des interventions chirurgicales si nécessaire.

7. Quelle alimentation est recommandée pour le SOPK ?

Une alimentation adaptée peut jouer un rôle crucial dans la gestion des symptômes du SOPK. Elle devrait viser à améliorer la glycémie, à gérer l'inflammation, à prendre soin de la thyroïde, à soigner l'intestin et, si nécessaire, à aider à perdre du poids.

8. Quelles complémentations peuvent être utiles pour le SOPK ?

En plus d'une alimentation équilibrée, certaines femmes atteintes de SOPK peuvent bénéficier de compléments alimentaires spécifiques pour soutenir leur santé hormonale. Cela peut inclure des compléments tels que l'inuline, la berbérine, le zinc, les oméga-3, le chrome, l'onagre et l'ashwagandha.

9. Quelles sont les autres astuces en cas de SOPK ?

D'autres astuces en cas de SOPK peuvent inclure l'utilisation d'huiles essentielles comme la menthe poivrée, la lavande officinale et le tea tree, qui ont des propriétés antiandrogéniques.

10. Existe-t-il un remède définitif pour le SOPK ?

Il n'y a pas de remède définitif pour le SOPK, mais une alimentation équilibrée, un mode de vie sain et d'autres approches de gestion du stress peuvent aider à atténuer les symptômes et à améliorer la qualité de vie des femmes atteintes de ce syndrome. Il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour obtenir des conseils personnalisés sur la gestion du SOPK.

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