Arrêter de boire de l’alcool peut être compliqué, notamment lorsqu’il s’agit d’une dépendance sévère. Néanmoins, cela représente des effets bénéfiques, tant pour notre santé mentale que physique. La consommation d’alcool, même à faible quantité, entraine irréfutablement des effets toxiques sur notre corps. Il est donc essentiel d’arrêter d’en boire en faisant un sevrage alcoolique. Toutefois, ce traitement présente un risque de syndrome de sevrage. Dans cet article, découvrez pourquoi et comment arrêter l’alcool. Découvrez également comment réagit le corps lorsqu’on arrête de boire et quels sont les bienfaits de ce sevrage.
- Les effets néfastes de l’alcool sur le corps
- Comment éviter les effets néfastes de l’alcool ?
- Que se passe-t-il quand on arrête l’alcool ?
- Les arrêts bénéfiques de l’alcool
- Faire un mois sans boire d’alcool, le dry january
Les effets néfastes de l’alcool sur le corps
De nos jours, les dangers de l’alcool sont bien connus. En voici quelques-uns.
Alcool et anxiété
Une consommation occasionnelle d’alcool peut rapidement devenir une consommation chronique lorsque la dépendance s’accentue de plus en plus. Cela entraine inévitablement un trouble anxieux appelé anxiété généralisée. Selon une étude, c’est la prise d’alcool qui conduit à l’anxiété dans 80 % des cas. Dans les 20 % de cas restants, c’est l’anxiété qui pousse l’individu à boire de l’alcool.
Par ailleurs, l’alcool entraine d’importants troubles psychiques tels que la dépression, l’irritabilité… Mais aussi des troubles psychologiques comme les troubles obsessionnels compulsifs et de syndromes de stress post-traumatique.
Troubles cognitifs
Avec le temps, la prise d’alcool provoque plusieurs troubles cognitifs :
- Troubles de mémoire à court terme
- Troubles de la concentration
- Troubles du raisonnement
- Troubles de vigilance et de perception
D’après l’Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé (INPES), il y a 3 phases lors de la consommation d’alcool. À savoir la phase d’excitation, la phase d’ébriété et la phase d’endormissement. Dès la première phase, à un taux d’alcoolémie inférieur à 0,7 g/l dans le sang, les fonctions cognitives sont déjà atteintes.
Cancers
Les risques de cancers sont l’effet à long terme de la consommation de boissons alcoolisées (bière, vin, whisky…). En réalité, la molécule d’alcool appelée éthanol est cancérigène. À partir d’un verre d’alcool par jour, vous êtes donc susceptibles de développer un cancer de la bouche, de l’œsophage, du foie, du côlon ou du sein.
En outre, il est important de noter qu’il existe des effets de l’alcool sur le visage. De fait, l’alcool ne contient pas de nutriment, ce qui entraine un vieillissement prématuré de la peau. De la même manière, il peut être un facteur de problèmes de peau tels que l’acné, la rosacée ou encore le rhinophyma.
Maladies cardiovasculaires
L’alcool augmente le risque de maladies cardiovasculaires chez le sujet, car il élève la pression artérielle et entraine donc le risque d’hypertension. De plus, il peut être à l’origine de l’hémorragie cérébrale et des troubles du rythme cardiaque. Et dans les cas extrêmes, ces maladies peuvent aboutir à une mort subite.
En revanche, lors d’un coma éthylique (taux d’alcoolémie supérieur à 3 g/l de sang), la tension artérielle est basse. Par conséquent, il y a une diminution de la fréquence respiratoire et de la température corporelle. Dans ce cas, il y a également un risque de décès.
Comment éviter les effets néfastes de l’alcool ?
La réponse est tout aussi simple à cette question. Pour éviter les effets nocifs de l’alcool, il faut arrêter de boire. Plus précisément, un sevrage d’alcool se révèle nécessaire. Certes, c’est un vrai challenge, notamment si vous êtes une personne dépendante, mais il existe plusieurs solutions pour y arriver.
Par exemple, vous pouvez vous fixer des limites sur la quantité d’alcool consommé comme le nombre de verres maximum ou l’heure à laquelle vous ne devez plus boire. Vous devez également trouver de grandes motivations pour vous détacher petit à petit de votre dépendance. Et surtout, n’hésitez pas à consulter un service d’aide pour si vous avez du mal à vous en sortir.
Entre temps, vous pouvez essayer des remèdes de grand-mère pour arrêter de boire de l’alcool :
- L’onagre
- Les raisins
- Le jus de dattes
- Les grains complets
- Le melon amer
- Etc.
Que se passe-t-il quand on arrête l’alcool ?
Dans la plupart des cas, le sevrage est la seule solution contre l’alcoolisme. Il faut toutefois savoir que l’arrêt de consommation d’alcool peut entrainer un syndrome de sevrage.
1 semaine
Arrêter de boire de l’alcool est souvent compliqué. D’autant plus que les étapes de sevrage semblent difficiles. Les deux premiers jours, la personne peut manifester certains signes comme l’anxiété, les nausées, les douleurs abdominales, etc. Au bout d’une semaine, elle peut sortir de l’état de sevrage et ne plus ressentir le manque d’alcool.
1 mois
Les premiers effets bénéfiques sont observables après un mois sans alcool. Il s’agit entre autres de la diminution de la masse graisseuse, de l’amélioration de la santé du foie et de la diminution de la fatigue.
3 mois
Après 3 mois d’arrêt d’alcool, la personne peut vivre plus sereinement. Son hygiène de vie et sa forme physique s’améliorent progressivement. De plus, ses facultés cognitives se développent avec une humeur qui tend à être positive.
Les arrêts bénéfiques de l’alcool
Le sevrage alcoolique apporte de nombreux bienfaits à notre corps et notre mode de vie, que ce soit sur le court ou le long terme :
- Diminution de la fatigue
- Amélioration des capacités cognitives
- Régénération du foie
- Perte de poids et dégonflement du ventre
- Amélioration de l’hygiène de vie (sommeil, alimentation…)
- Etc.
Faire un mois sans boire d’alcool, le dry january
L’opération « Dry January » consiste à arrêter de boire de l’alcool durant un mois au début de l’année afin de donner à l’organisme un temps de récupération. Selon la Fédération des Associations Générales Étudiantes (FAGE), l’idée n’est pas d’inciter l’arrêt de consommation d’alcool, mais de pousser les personnes dépendantes à prendre un temps pour soi dans le but de se régénérer et tester d’autres habitudes de vie.
Quoi qu’il en soit, le janvier sec présente des avantages inestimables aux personnes alcooliques, dont :
- La réduction du cholestérol
- L’amélioration du sommeil
- La baisse du taux de glycémie et de la tension artérielle
- La régénération de la peau
- L’augmentation des défenses immunitaires
- La réduction de la graisse hépatique
Pour vous y tenir, vous pouvez par exemple vous lancer à plusieurs et faire le défi. Trouvez un accompagnateur et pratiquez régulièrement des activités physiques pour limiter vos envies de boire de l’alcool. Mais encore, évitez de fréquenter les bars ou même les rayons d’alcool dans votre magasin habituel. Enfin, optez pour la consommation de boissons alternatives pour un mois sans alcool.
